Dommage

Dommage que, dans toutes les photos des groupes, manquent quelques piliers de mon époque du Golf. Elle va de l'époque du "club des Rockers" aux années 70 lorsque j'ai quitté Paris pour descendre travailler à Marseille.
Avec l'un ou l'autre de mes frères, nous étions là chaque semaine.
Quand j'ai commencé à venir, les Masters étaient programmés assez régulièrement. Je ne peux pas dire que j'étais un fan, c'était propret, tout ce monde étant branché sur une vieille sono Méazzi avec chambre d'écho sur chaque voix (en tirant le bouton de volume vers le haut). le chanteur, pauvre de lui, avait un peu le physique de Richard Antony.

Il manque aussi les photos de Franck Adams. Il avait Alain Suzan à la basse c'était presque toujours lui qui prenait les solos, Son ampli se démontait, la tête à l'envers dans le baffle pour le transport, j'ai oublié la marque. Je me souviens du "Tell me" de Franck Adams qui était sans doute mieux chanté que celui des Stones.
Il avait fait une tentative sous le nom "les Adam's" tout de rose vêtu, à l'Olympia pour un passage de Chuck Berry. J'ai rencontré plus tard à Marseille un représentant des enceintes "Rogers" qui avait produit son disque aux éditions Loulou Gasté, qui avait été ravi que je lui fasse des photocopies de ce 45 tours dont il n'avait plus trace. malheureusement le disque ne valait pas son répertoire de scène.

Je regrette aussi que nulle part soit mentionné un des groupes les plus étonnants qui était passé : Vénus Système. Ils venaient du Nord, Lille Roubaix, Tourcoing, je ne sais plus. Le soliste avait un accordéon boutons, et deux Faylon Hurricane, amplis belges, l'un pour la partie aigue l'autre pour les basses.
J'avoue ne jamais avoir goûté Yvette Horner ou Verchuren. Mais là, c'était à la fois Nice, Emerson Lake et Palmer, et en même temps ça bougeait ! C'est bien la première fois qu'un accordéon me faisait cet effet.

On ne parle jamais non plus de Richard et Samuel. Eux, faisaient sans faiblir, les harmonies de Everly brothers. Les disques que j'ai pu trouver à l'époque ne sont pas non plus à la hauteur de leurs passages sur scène. Leur producteur leur a fait quasiment faire du sous Claude François ce qui est bien bas...

Dans les oubliés il y a Ghislain Blues Band, qui jouait la guitare sur les genoux, Claude Olmos que j'ai retrouvé à Marseille où il joue encore, dans des boîtes, avec un contrôleur de la Régie des Transports au chant. belle voix, mais trop de yaourt, On ne parle pas non plus des Bluesmeters fortement inspirés du groupe de Mayall, ni du guitariste à grand chapeau de Ronnie Bird.
Gil Naud était couramment appelé Sac d'Os par le public.
Dans les habitués, nous avions mes frères et moi, rencontré le club Little Richard. je pense que nous devions bien être cinq ou six inscrits... Vigon prenait au sérieux ce club, et voulait toujours poser avec nous dès qu'il y avait un photographe.
Les derniers temps, j'y suis allé, marié avec ma femme que draguait gentiment Burt Blanca: elle avait une robe rouge ce soir là, donc en attaquant High Heel Sneakers....
Nous sommes venu au Golf, ma femme enceinte jusqu'aux dents. Elles parlaient avec madame Leproux qui lui donnait des conseils. À la caisse j'ai aussi connu les premières fois, du temps des masters, une vieille dame qui était sans doute du Café d'Angleterre, nous venions directement en sortant de l'école, et je me souviens qu'elle nous avait autorisés à entrer en jeans en disant à Henri Leproux qu'elle nous connaissait. Il faut dire que nous venions, nous écoutions religieusement, et nous emmagasinions les souvenirs.
C'était une belle époque pour la musique.

souhaitons et je le fais , BIENVENUE a ONCDONALD qui a bien connu le GOLF DROUOT

je viens de lire , effectivement , il manque encore beaucoup , sur le forum , le sujet GOLF DROUOT , etant tres grand

j ai pu lire tes interventions , c est super !! bravo !! , c est le but de ce forum , que d echanger , nos souvenirs et en parler

a bientot jj

Timide, je suis toujours venu discrètement. Si j'ai parlé avec Henri Leproux ça doit être une ou deux fois, en passant. Un peu plus avec sa femme quand ma femme était là, puisqu'elles parlaient de sa grossesse.
La dernière fois, avant de partir pour Marseille (en 1975), j'ai longtemps parlé avec Franck Adams, je crois que j'étais la seule personne qu'il reconnaissait du temps où il passait assez régulièrement.
C'est lui qui est venu vers nous, il avait l'air un peu paumé. Dommage qu'il n'ait jamais rien fait depuis.
Le bar je l'ai découvert tardivement, avec mes frères nous ne venions que pour écouter les groupes. Et encore lorsque par les copains du club Little Richard, nous avons appris que nous avions droit à une boisson avec le billet d'entrée, nous y allions en vitesse, chercher une canette quand c'était fini, de peur de perdre nos places et de ne rien voir.

Du fait que nous sommes passés pas mal de fois au Golf, j'ai évidemment parlé avec Henri Leproux. J'ai été agréablement surpris, plusieurs années plus tard, en 1979, travaillant à l'Aurore, à deux pas de là. J'y suis passé un après-midi et Henri m'a tout de suite reconnu. ça faisait une dizaine d'années que je n'y avais pas mis les pieds. Sacrée mémoire, Henri, parmi tous les types qu'il avait pu connaitre. Jacques Mercier, qui m'avait vendu un ampli Fender, à la même époque, ne m'a pas reconnu. ça s'est arranger depuis...

L'Aurore ! j'ai surtout connu dans le coin l'Ancien Gauclair du temps où c'était le repaire des journalistes du journal.
Ils avaient un garçon, ancien chanteur de l'Opéra comique, que j'imagine très bien avec de petites cornes et une queue fléchée. Il avait une façon de décrire le plat du jour qui faisait venir l'eau à la bouche rien qu'avec ses paroles et la façon de les dire.
Je ne travaillais pas très loin moi non plus puisque j'étais chez Havas Conseil, 62 rue de Richelieu. Mais là c'était déjà après 68, la date où j'y suis entré. J'allais un peu moins au Golf surtout après la naissance de ma fille et personne pour la garder.

Oui, l'Aurore, avec son entrée des "artistes" (ouvriers du livre), rue Saint-Mare... J'y ai travaillé les derniers mois de 1979. Les deux bistros de la rue étaient très typiques aussi, car tout le monde s'y connaissait. Avec des gens haut en couleur. En 1969, je me suis marié, et donc j'ai arrêté d'aller au Golf et revendu mon matos. Décidément, nous avons fréquenté les mêmes quartiers...

vous avez du , vous croiser ????

a+jj

Oui, nous avons dû nous croiser, car nous avons vu les mêmes, sans se connaître... Il y a même des Musicorama où nous étions "ensemble".

aujourd hui , j ai contacte des anciens sur facebook , afin , qu ils viennent nous retrouver ici

a+jj

Oui, ça serait cool...

Oui, nous avons du nous rencontrer tous les vendredi ou les samedi, être ensemble à l'Olympia et autres concerts sans jamais nous parler, sans jamais nous connaître. mais à vrai dire nous devons être un certain nombre dans ce cas, vivant à Paris et aimant le rock, ce n'était pas très original non plus, je pense que nous étions quand même assez nombreux malgré les radios et la télé de l'époque. Je ne vois pas beaucoup de "Guetary revival" ni de "Remember me Gloria Lasso".